Une constipation occasionnelle ?
- paulinaswarbula8
- 8 oct.
- 5 min de lecture
Et si c'était plus grave qu'on pense
Aller à la toilette peut sembler un geste banal et naturel. Pour beaucoup, c’est simple : « j’ai envie, j’y vais et voilà ». Pourtant, pour un grand nombre d’entre nous, cette simplicité n’est pas évidente. La défécation reste un sujet sensible, intime, parfois même tabou. Et quand les choses se compliquent, cela peut réellement empoisonner notre quotidien.

📊 Des chiffres qui interpellent:
En France : une étude a montré que la constipation touche beaucoup de monde. Plus de 7 Français sur 10 ont parfois du mal à aller à la selle, plus de la moitié se disent insatisfaits de leurs selles, près de 8 sur 10 souffrent de ballonnements, et presque la moitié ont des épisodes d’incontinence fécale au moins une fois par mois. Ces troubles peuvent vraiment compliquer la vie quotidienne pour beaucoup de personnes.
En Europe, selon différentes études, environ une personne sur six serait touchée par la constipation chronique. Les chiffres varient toutefois selon les pays et les critères de diagnostic utilisés. Par exemple, certaines études menées au Royaume-Uni estiment la prévalence autour de 14 %, tandis qu’en Italie ou en Espagne, elle peut atteindre 25 %. D’autres travaux, réalisés auprès de populations âgées ou hospitalisées, rapportent même des taux supérieurs à 80 %.
Chez les personnes âgées : la constipation est également fréquente, touchant près d’une personne sur 5. Les symptômes peuvent varier, mais ils impactent souvent la qualité de vie.

Une situation fréquente, mais souvent sous-estimée
Des études montrent que la constipation est très fréquente, douloureuse et touche presque chacun de nous à un moment ou à un autre de la vie, de façon ponctuelle ou répétée. Pourtant, nous n’allons pas toujours consulter un médecin ou un kinésithérapeute tout de suite.
La bonne nouvelle, c’est qu’il existe des gestes simples et des pratiques que chacun peut connaître pour améliorer le transit et faciliter l’évacuation. Souvent, les causes sont courantes et faciles à corriger : alimentation, hydratation, activité physique, habitudes de toilette…
Même si aller à la selle semble être un geste simple et naturel, négliger cette partie essentielle de notre physiologie peut rapidement empoisonner le quotidien. La constipation peut générer inconfort, douleurs, stress et impacter la qualité de vie, surtout si elle s’installe dans la durée.

Histoire d’un cabinet:
Monsieur X consulte pour des problèmes de constipation. C’est un militaire qui a été envoyé en mission en Afrique. Il n’avait jamais eu de problème auparavant, mais sur place, il a dû se retenir à plusieurs reprises, car les conditions de la mission l’exigeaient.
À son retour, il consulte en urgence : il souffre d’un fécalome, dur comme une pierre, impossible à évacuer naturellement. Une intervention chirurgicale a été nécessaire, suivie de séances de kinésithérapie.
Quelle histoire ! Cela vous est-il déjà arrivé, en voyage, d’avoir du mal à aller aux toilettes dans des endroits inconnus ? Et que dire des enfants qui vont à l’école et rencontrent parfois le même problème… Quelle situation malheureuse.
Notre corps fonctionne un peu comme une horloge : il a ses moments pour manger, quand on ressent la faim, pour dormir… et aussi pour aller aux toilettes.
Si vous apprenez à bien comprendre votre propre rythme, vous remarquerez sans doute que vous avez, vous aussi, des horaires “habituels” pour aller à la selle. Chez certaines personnes, c’est juste après le petit-déjeuner ; chez d’autres, plutôt le soir après le travail.
Ça vous parle, n’est-ce pas ?
Dès que vous ressentez le besoin, allez-y sans attendre ! Se retenir, c’est aller à l’encontre du rythme naturel de votre corps.
Identifier votre horaire habituel
La première chose à faire, c’est identifier votre horaire habituel : plutôt le matin, le soir ou juste après le déjeuner ? L’objectif est de repérer ce moment clé qui devrait idéalement se produire une fois par jour.
Pour vous aider, vous pouvez tenir un petit carnet ou utiliser le calendrier de votre téléphone afin de noter vos habitudes et mieux retenir votre rythme naturel.
Essayez aussi de respecter votre heure habituelle : pour beaucoup de personnes, une fois par jour — oui, j’ai bien dit une fois par jour ! — c’est le rythme physiologique idéal.
En suivant ce rythme, vous favorisez une bonne vidange du rectum et un fonctionnement harmonieux du canal anal.
Écouter son corps, c’est déjà prendre soin de sa santé digestive !
Combien de temps rester aux toilettes
La deuxième chose à savoir, c’est la durée à passer aux toilettes.
Chez certains hommes, il est courant de rester longtemps assis, parfois juste pour se détendre. Les femmes, elles, ont souvent des occupations ou des tâches à faire, et elles repoussent le moment d’y aller. Résultat : elles ne vont aux toilettes qu’après un certain temps, souvent après avoir déjà ressenti le besoin de vidange.
Les risques de rester trop longtemps assis
Rester trop longtemps assis aux toilettes présente plusieurs risques pour la santé :
Pression sur les veines et le rectum : une position prolongée augmente la pression sur le bas du rectum et les veines autour de l’anus. Cela peut favoriser l’apparition d’hémorroïdes, la descente du rectum (prolapsus rectal) et même provoquer des fissures anales.
Constipation aggravée : forcer ou rester trop longtemps ne facilite pas l’évacuation ; au contraire, cela perturbe le réflexe naturel de défécation et peut rendre la vidange moins efficace.
Rester concentré sur le moment
Il est important de rester focalisé sur l’acte lui-même. Si vous faites autre chose à côté — lire le journal, regarder le téléphone ou faire mille autres tâches — votre corps ne se concentre plus sur ce qu’il doit faire.
Résultat : la vidange est moins efficace et le temps passé aux toilettes se prolonge inutilement.

Conseils pratiques pour un transit sain:
Identifiez votre horaire habituel: Repérez le moment de la journée où votre corps a naturellement besoin d’aller à la selle : le matin, après le déjeuner ou le soir. L’objectif est de respecter ce rythme idéal, généralement une fois par jour. Vous pouvez noter vos habitudes dans un carnet ou sur le calendrier de votre téléphone.
Ne restez pas trop longtemps assis: Respectez le temps nécessaire pour la défécation, mais ne prolongez pas inutilement votre passage aux toilettes. Rester trop longtemps peut augmenter la pression sur le rectum et les veines, favorisant hémorroïdes, prolapsus rectal ou fissures anales.
Restez concentré sur le moment: Évitez les distractions (téléphone, journal, tâches multiples). Concentrez-vous sur votre corps : respirez, détendez-vous et laissez le réflexe naturel de défécation faire son travail.
Adoptez une posture confortable: Penchez légèrement le buste en avant, les pieds bien posés, éventuellement sur un petit repose-pieds. Cette position facilite l’évacuation et protège le canal anal.
Hydratez-vous et mangez équilibré: Une bonne hydratation et une alimentation riche en fibres aident à maintenir un transit régulier et à prévenir la constipation.

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